Cadets de Gascogne, de Plume, de Cape et d'Epée

Cet ouvrage se donne pour but de comprendre ce qui fit la célébrité des soldats gascons dans l’Histoire de France, puis de dégager la part de vérité contenue dans la fiction, théâtrale, puis littéraire et enfin cinématographique.

 

L’auteur commence par délimiter les contours géographiques de la Gascogne. Il nous propose ensuite une promenade dans le temps, en compagnie de Henri IV, Louis XIII, Richelieu et Louis XIV.

 

Au passage, il nous explique pourquoi les cadets quittaient leurs vallées pour entrer aux Gardes françaises, véritable école militaire permettant de se faire admettre dans les autres régiments. Ces illustres formations avaient pour nom Navarre, Béarn, Gascogne, Bigorre, (…). Pour découvrir l’Histoire, nos guides seront tour à tour Cyrano de Bergerac, d’Artagnan, les Ducs de Gramont, Troisville, Athos, Portos et Aramis, Pardaillan, Lauzun, d’autres encore…

 

Nombre d’entre eux eurent des doubles vies. Si leurs existences terrestres leur firent atteindre de bien jolies notoriétés, leurs réincarnations théâtrales, puis littéraires, sont à l’origine de leur immortalité. La France doit à la Gascogne non seulement une partie de sa gloire, mais certaines des plus belles pages de sa littérature ; très paradoxalement, ces braves auraient sans doute été injustement oubliés, sans le génie de Rostand et d’Alexandre Dumas !

 

Le Gascon séduit par sa bravoure et son côté épicurien. Il éblouit par son intrépidité, son sens de l’honneur et son respect de la parole donnée. Par son verbe haut en couleurs, son attitude cavalière, son merveilleux accent et sa joyeuse autodérision, il sait aussi se faire charmeur.

 

Le personnage du gascon, c’est un ensemble de paradoxes ! L’escrime étant une composante primordiale du Cape et d’épée, cet ouvrage consacre l’un de ses chapitres à l’Histoire du duel, à la noble corporation des maîtres d’armes et des duellistes. Vous y découvrirez que la question d’honneur n’avait pas toujours l’importance que le romancier voudrait nous le faire croire. 

 

Dans l'espace de cent quatre vingt années, l'on estime que quarante mille gentilshommes sont morts l’épée à la main ! Il faut dire qu’à certaines époques, furent organisés des cartels opposant jusqu’à soixante adversaires et plus ; cet art tua plus de nobles que les guerres et la Révolution réunis. Le Cheval étant omniprésent dans l’Histoire et l’épopée, « Cadets de Gascogne » consacre l’un de ses chapitres à l’Equitation à la française. Il nous démontre à quel point les cavaliers de la Maison du Roi seraient, de nos jours, considérés comme d’extraordinaires écuyers. Il nous rappelle aussi que si l’image d’Epinal ne montre que les duels à pied, c’est souvent en selle que s’effectuaient les cartels.

Les « Mousquetaires » étant les arbres qui cachent la forêt, il nous invite aussi à suivre de nombreux autres régiments sur les champs de bataille. Il aborde aussi la climatologie ; avec des hivers à moins vingt degrés et des printemps pluvieux, le moins que l’on puisse dire est que la météo n’a jamais trop aidé à assurer la popularité des rois de France… Enfin, vous y découvrirez que ce fut Henry IV en personne, qui créa l’image du gascon ! 

 

Le gascon sympathique, c'est sur les planches du théâtre qu'il est né !

 

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